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Définition du mot faire

Définition du mot faire |

Définition : faire (i)

  • Utilisé comme intransitif, il a le sens d’agir. - Faire bien, faire mal. - Il a fait de son mieux ; il a fait mieux que lui. - Comment faire ? - Laissez-le donc faire, il saura bien se tirer d’embarras. - Il a tant fait qu’il en est venu à bout. - Il a si bien fait par ses sottises qu’on a fini par le renvoyer. - Si on le laisse faire, il sera bientôt maître de tout. - Il y a fort à faire dans cette entreprise.

  • (vieux) Ou le sens d’être convenable, produire un effet agréable (aujourd’hui, on utilise plutôt le verbe aller). - Ces deux choses font fort bien ensemble. - L’or fait bien avec le vert. - Ce tableau ne fait pas bien où il est ; il ferait mieux ailleurs.

  • (fam) Se décharger le ventre. - Cet enfant a fait dans sa chemise. - Ce malade a fait sous lui. se faire (prnl)

  • Devenir, embrasser une profession, une idée, une religion. - Se faire communiste. - Se faire curé. - Se faire musulman. - Se faire prêtre. - Se faire beau, belle : se préparer, se maquiller. - : Il s’est fait tout beau pour son mariage. - (fam) Cet enfant commence à se faire grand.

  • Indique une chose que l’on s’accorde ou que l’on s’impose à soi-même. - Se faire scrupule : hésiter à faire qqc. - Se faire conscience de… - Se faire gloire de qqc. : tirer de la gloire d’une chose. - Se faire honneur de qqc : en tirer vanité, s’en sentir honoré. - Se faire une obligation, un devoir de... : s’obliger à... - Il se fait beaucoup plus malade qu’il ne l’est. - Se faire plus riche, plus pauvre, plus jeune qu’on ne l’est réellement. - Se faire une beauté : se dit d’une femme qui se maquille ou qui sapprête.

  • Il signifie aussi : s’habituer, s’accoutumer à quelque chose. - Se faire au bruit. - Se faire à tout. - Se faire aux manières de quelqu’un. - Se faire la main. - Je crois que je ne m’y ferai jamais.

  • Comme le verbe simple, il peut aussi signifier : se former. - C’est un jeune homme qui se fera peu à peu. - Ces jeunes magistrats se feront par la pratique des affaires. - Ce vin n’a pas encore eu le temps de se faire.

  • Se créer. - Se faire des amis, des relations, des ennemis, un nom, une situation… - Il s’est fait du tort à lui-même.

  • Être possible, se produire. - Si c’est une chose qui puisse se faire, je vous en aurai obligation. - Si cela peut se faire, j’en serai ravi. - Ces choses-là ne se font pas aisément. - Je crois que le mariage se fera bientôt. - Il faut espérer que la paix se fasse.

  • Être couramment pratiqué. - Cela se faisait dans le temps. - Ici, ce sont des choses qui se font. - (mode) Le jaune se fait beaucoup cette année.

  • (vulg) Posséder sexuellement. - Il se fait au moins trois nanas par semaine.

  • (fam) se le faire ou se la faire : finir par se montrer violent. - Je vais me le faire si il continue ! faire (impers)

  • Indique un état météorologique. - Il fait beau. - Il fait beau temps. - Il fait bon. - Il fait une chaleur épouvantable ! - Il fait chaud. - Il fait doux. - Il fait frais. - Il fait frisquet. - Il fait froid. - Il fait un froid de canard. - Il fait gris. - Il fait humide. - Il fait jour. - Il fait nuageux. - Il fait nuit. - Il fait sec. - Il fait soleil. - Il fait un temps de chien. - Il fait un temps pourri. - Quel temps fait-il aujourd’hui ?

  • Il s’emploie de même impersonnellement pour marquer la nature, l’état, la disposition ou les qualités de certaines choses. - Il fait bon vivre dans ce pays. - Il ne fait pas bon de se frotter à cet homme-là.

  • Sens divers. - Être la cause : Ça fait du bien. Ça fait peur. Ça fait pitié… - Il y a : Ça fait longtemps que je ne l’ai vu.

  • (Locution adverbiale) ce qui fait que… : de ce fait, du coup (adverbes). - Ce qui fait que je ne l’ai plus revu depuis. se faire (prnl) (impers)

  • Arriver. - Il s’est fait beaucoup de fentes dans cette muraille. - Il se fit un moment de silence. - Il se fait bien des choses qu’on s’explique mal. - On ne sait comment cela s’est fait. - Comment peut-il se faire que vous n’en sachiez rien ?

  • (locution verbale) Cela se fait : se dit surtout des actes de politesse ou de cérémonie qu’il est convenable d’accomplir en telle ou telle circonstance. - Vous auriez dû envoyer une carte, cela se fait toujours. - Dites-moi, je vous prie, ce qui se fait en pareille circonstance. - Cela ne se fait pas.

  • Dans l’expression : - Il se fait tard : il commence à être tard. faire (aux)

  • Le verbe faire aux formes simple ou pronominale (se faire) peut être auxiliaire de mode et se construire avec un infinitif pour signifier : être la cause (proche ou lointaine) de quelque chose ou d’une action. Le sujet du verbe à l’infinitif peut être exprimé dans la phrase ou être absent de la phrase. De même, le complément d’objet du verbe à l’infinitif n’est pas toujours exprimé. - L’opium fait dormir. (sujet de «dormir» non exprimé) - C’est ce qui le fait vivre. - Faire agir des personnes puissantes. (sujet d’«agir» exprimé) - Faire dire, faire savoir quelque chose à quelqu’un. (C.O.D. et C.O.I. exprimés) - C’est moi qui le lui ai fait connaître. (C.O.D. de «connaître» exprimé) - Faire construire une maison par un architecte. (sujet introduit par «par») - Je les ai fait chercher partout. - Se faire faire un habit. - Faire imprimer, faire paraître un livre. - La partie civile l’a fait condamner aux dépens. (C.O.I. de «condamner» exprimé) - Cela me fait penser à quelque chose. (C.O.I. de «penser» exprimé) - Faire entrer, faire sortir quelqu’un. - Il m’a fait parvenir un colis. - Cette pièce a fait courir tout Paris. - Il ne put parvenir à se faire entendre. - Se faire aduler, aimer, craindre, détester, haïr. (réfléchi direct) - Se faire couler un bain. (réfléchi indirect) - Faire dire qqc à qqn : lui attribuer des paroles qui ne sont pas les siennes. - : Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !

  • Expressions qui veulent toutes dire la même chose : laisse-moi tranquille. - (fam) Va te faire cuire un œuf. - (vulg) Va te faire enculer. - (vulg) Va te faire foutre. - (américanisme) Va te faire pendre ailleurs. - (vulg) Va te faire voir. ne faire que... (t)

  • Tournure utilisée pour marquer une action qui se répète sans cesse, soit par manque de volonté, soit par manque de pouvoir. - Il ne fait que dormir toute la journée. - Vous ne faites que ce qui vous plaît ! - Ici, vous ne faites qu’obéir aux ordres. - Pendant la réunion, il ne fit qu’entrer et sortir. - Sa réaction n’a fait qu’empirer les choses. - Cette nuit, je n’ai fait que me réveiller sans cesse.

  • Également utilisé pour marquer deux actions dont la deuxième suit instantanément la première. - Je ne fis que le toucher, et il tomba. - Tu ne fais qu’essayer, c’est pour cela que tu échoues. sen faire (prnl)

  • S’inquiéter pour quelque chose. - Ne t’en fais pas, ça va s’arranger. - Elle s’en fait beaucoup trop, c’est mauvais pour sa santé. - Il ne s’en fait pas, lui ! : il se montre sans-gêne ou insouciant. y faire

  • Faire avec une situation donnée. - Que voulez-vous que j’y fasse ? - Je ne peux rien y faire : je n’ai aucune solution. - Je crois que je vais pouvoir y faire quelque chose. bien faire et laisser dire : quand on a décidé d’agir, il ne faut pas se laisser influencer par ce que disent les autres. comme on fait son lit, on se couche : les événements que l’on vit sont les conséquences de nos actes passés. faire contre mauvaise fortune bon cœur : il faut rester serein malgré des difficultés passagères. faire dune pierre deux coups fais ce que dois, advienne que pourra : si tu ne sais pas comment agir, écoute ta conscience et observe les événements. l’habit ne fait pas le moine : il ne faut pas se fier aux apparences. l’occasion fait le larron ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît : on ne doit pas faire aux autres ce qu’on n’accepterait pas de vivre soi-même. on ne saurait faire d’une buse un épervier Paris ne s’est pas fait en un jour petit à petit, l’oiseau fait son nid qui veut faire l’ange fait la bête : celui qui montre de trop bonnes intentions a parfois de mauvais desseins en tête. tous les jours que Dieu fait : chaque jour.

    Étymologie - antonyme - synonyme - homonyme - expression du mot faire

    Expression : ° Ce sont des expressions dans lesquelles le verbe «faire» est souvent employé avec un mot donné pour créer une locution verbale employée telle quelle dans un sens particulier. - Avoir fort à faire : devoir beaucoup travailler pour venir à bout de quelque chose. - Ça commence à bien faire : je commence à en avoir assez. - Ça lui fait une belle jambe : ça ne l’avance à rien. - Ça ne fait rien : ça n’a pas d’importance. - Ça ne me fait ni chaud ni froid : ça me laisse indifférent. - Ça va lui faire un coup : ça va beaucoup l’impressionner. - Ce faisant… : tout en faisant ce qui vient d’être dit. - Cela fait… : c’est. - Cela fait la troisième fois aujourd’hui qu’il vient. - C’en est fait de… : c’en est fini de… - Ce qui est fait est fait : on ne revient pas sur le passé. - C’est bien fait ! : vous l’avez bien mérité. - C’est ce qui se fait de mieux : on ne peut pas trouver mieux que ça. - C’est chose faite : la chose en question a été accomplie. - Chemin faisant : en cours de route. - En faire autant : imiter. - En faire tout un plat : dramatiser une situation. - En faire une maladie : dramatiser une situation. - Être bien fait(e) : être beau. - Être fait commme un rat : ne plus pouvoir s’échapper. - Être fait pour qqc : être destiné à quelque chose. - Faire à qui mieux mieux. - Faire abstraction de qqc : ne pas tenir compte de qqc. - Faire bon (ou mauvais) accueil à qqn : bien (ou mal) accueillir qqn. - Faire acte d’autorité : agir avec autorité. - Faire acte de candidature : présenter sa candidature. - Faire acte de clémence : se montrer clément, pardonner. - Faire acte de présence : être présent sans participer. - Faire alliance : s’allier avec qqn. - Faire amende honorable : demander pardon. - Faire l’amour : avoir des relations sexuelles. - Faire l’andouille : s’amuser, jouer. - Faire appel : procédure consistant à refuser un jugement prononcé et à demander un nouveau procès. - Faire l’appoint : donner la somme exacte. - Faire assaut de zèle : faire du zèle. - Faire attention : concentrer son attention sur qqc. - Faire autorité (en parlant d’un ouvrage, d’une personne) : considérer l’ouvrage ou la personne comme une référence. - Faire une avance : donner une partie du salaire que l’on aura en fin de mois. - Faire des avances : tenter d’inviter qqn. - Faire un bail : faire longtemps. - Ça fait un bail qu’on ne s’est pas vus ! - Faire banco : au baccara, jouer seul contre le banquier. - Faire bande à part : s’isoler. - Faire banqueroute : tomber en faillite. - Faire le beau (pour un chien) : attitude particulière d’un chien qui est assis avec ses deux pattes avant relevées. - Faire son beurre : gagner beaucoup d’argent. - Faire un bide : n’avoir aucune réussite (souvent en parlant d’un film). - Faire bien de + infinitif : devoir. - Tu ferais bien de penser enfin à ton retour. - Faire bisquer : taquiner. - Faire bombance : manger beaucoup. - Faire bon ménage : bien s’entendre. - Faire bonne chère : bien manger. - Faire bonne contenance : avoir une attitude correcte malgré une situation gênante. - Faire bonne impression : être apprécié de quelqu’un. - Faire bouillir la marmite : gagner de l’argent. - Faire boule de neige : s’amplifier. - Faire une boulette : faire une erreur relativement grave. - Faire la bringue : faire la fête. - Faire bronzette (fam) : s’exposer au soleil. - Faire caca (enfantin) : déféquer. - Faire cadeau : offrir. - Faire carrière : passer sa vie dans une profession. - Faire cas de qqc : accorder de l’intérêt à cette chose-là. - Faire cause commune : s’allier. - Faire cavalier seul : agir seul. - Faire ceinture : économiser. - Faire un centre (football) : envoyer le ballon vers la zone de réparation. - Faire la chaîne : au départ, éteindre un incendie. Aujourd’hui, faire passer de l’un à l’autre. - Faire chanter : exercer un chantage. - Faire de la charpie de qqc : le réduire en miettes. - Faire la chose : avoir des relations sexuelles. - Faire les choses à moitié : ne jamais aller au bout de ce que l’on entreprend. - Faire chou blanc : échouer totalement. - Faire cocu qqn : avoir une relation amoureuse avec la femme de cette personne. - Faire comme chez soi : agir en toute simplicité. - Faire comme si… : simuler quelque chose. - Faire le con (vulg) : se comporter de manière irresponsable. - Faire confiance à qqc (ou à qqn) : accorder sa confiance à. - Faire corps avec qqc : entrer en osmose. - Faire du coude à coude : se bousculer pour arriver en premier. - Faire du coude à qqn : donner un coup de coude à la personne assise à côté de soi pour attirer son attention. - Faire coup double : (terme de chasse) réussir à tuer deux animaux en une seule fois. - Faire la courte échelle : aider qqn à monter quelque part. - Faire la couverture : passer en première page d’un journal. - Faire crédit à qqn : accepter qu’il achète des marchandises en ne les payant que plus tard. - Faire une croix sur qqc : ne plus espérer obtenir la chose en question. - Faire une croix sur qqn : ne plus compter sur qqn. - Faire dans son pantalon : avoir une grosse frayeur. - Faire danser l’anse du panier : faire des bénéfices. - Faire défaut à qqn : manquer à qqn. - Faire demi-tour : repartir en sens inverse. - Faire ses dents : se dit d’un bébé dont les dents poussent. - Faire le deuil de qqc (ou de qqn) : accepter la disparition d’un objet ou d’une personne. - Faire devenir chèvre : exaspérer. - Faire le difficile : refuser quelque chose que l’on propose. - Faire diligence : se presser. - Faire diversion : attirer l’attention des autres sur tout autre chose que là où on souhaite porter la sienne. - Faire dodo (enfantin) : dormir. - Faire don de qqc à qqn : offrir une somme souvent importante à qqn ou à une œuvre. - (Québec) faire dur - (mar) faire eau - (mar) faire de l’eau - Faire école : être connu et reconnu de tout le monde, en parlant d’une idée. - Faire l’école buissonnière : ne pas aller en classe. - Faire effet : produire son effet. - Faire un enfant : avoir des relations sexuelles. - Faire un enfant dans le dos de qqn : cacher des choses importantes à quelqu’un. - Faire entendre raison à qqn : raisonner quelqu’un. - Faire envie : donner l’envie de quelque chose. - Faire éruption : se dit d’un volcan qui a des explosions de lave. - Faire de l’esbroufe : chercher à en imposer. - Faire escale : s’arrêter à un endroit pour se réapprovisionner. - Faire de l’esprit : dire des choses amusantes. - Faire étalage de qqc : montrer d’une manière excessive. - Faire des étincelles : provoquer des réactions émotives assez vives. - Faire de l’exercice : marcher. - Faire face à qqc : avoir le courage d’affronter une difficulté. - Faire des façons : se montrer réticent. - Faire faillite : tomber en faillite. - Faire Fanny : à la pétanque, ne marquer aucun point. - Faire fausse queue (billard) : rater son coup. - Faire fausse route : au sens propre, prendre la mauvaise direction ; au sens figuré, se tromper dans le raisonnement que l’on suit. - Faire faux-bond : ne pas aller au rendez-vous prévu. - Faire un faux pas : au sens propre, manquer de tomber ; au sens figuré, faire une bévue, une erreur. - Faire feu : tirer une balle avec un fusil ou un revolver. - Faire feu vif (vieux) : être domicilié. - Faire fi de qqc : le considérer avec dédain. - Faire la fine bouche : refuser de manger un bon plat. - Faire fissa (ne s’emploie généralement qu’à l’infinitif) : se dépêcher. - Faire flèche de tout bois : être habile de ses mains. - Faire une fleur : accorder qqc de spécial à qqn. - Faire florès : avoir un grand succès. - Faire la foire : faire beaucoup de bruit. - Faire des folies : dépenser de l’argent de manière excessive. - Faire fortune : devenir très riche. - Faire les frais de qqc : en supporter les conséquences. - Faire des gammes (terme de musique et de sport) : s’entraîner aux mouvements de base. - Faire des gorges chaudes : se moquer. - Faire grâce de qqc à qqn : annuler la dette que la personne a. - Faire grand bruit : être la cause d’un grand remue-ménage. - Faire un grand pas : beaucoup avancer dans une entreprise difficile. - Faire la grasse matinée ou simplement faire la grasse : dormir jusque tard dans la matinée. - Faire grief de qqc à qqn : en vouloir à qqn pour ce qu’il a fait. - Faire la grimace : ne pas apprécier qqc. - Faire grise mine : montrer qu’on est contrarié par quelque chose. - Faire le gros dos : se dit d’un chat qui se courbe le dos de peur ou de colère. - Faire les gros yeux : intimider. - Faire la gueule : ne pas être content. - Faire halte : s’arrêter pour se reposer. - Faire des histoires : avoir une réaction hostile à quelque chose. - Faire hommage à la table : apprécier ce qu’on mange. - Faire honneur : se conduire de manière excellente dans une situation délicate. - Faire honte : causer de la honte. - Faire l’idiot : s’amuser, jouer. - Faire irruption : entrer dans un endroit de façon brutale et sans prévenir. - Faire jaillir l’espoir : redonner espoir. - Faire joujou (enfantin) : s’amuser. - Faire (la) journée continue : travailler sans s’arrêter pour manger à midi. - Faire justice soi-même : obtenir soi-même réparation de qqc. - Faire le lézard : rester couché au soleil. - Faire la loi : commander, diriger. - Faire la lumière sur : découvrir la vérité. - Faire machine arrière : revenir sur ce qu’on a dit. - Faire main basse : tout prendre (notamment au jeu). - Faire du mal à qqn : lui causer des problèmes. - Faire mal à qqn : lui provoquer une douleur. - Faire un malheur : avoir une réussite à laquelle on ne s’attendait pas. - Faire la manche : mendier. - Faire marcher qqn : arriver à lui faire croire des choses fausses. - Faire mention de qqc : mentionner la chose (ou la personne) en question. - Faire des messes basses : parler à qqn de sorte que personne d’autre n’entende. - Faire miam-miam (enfantin) : manger. - Faire mieux de + infinitif : préférer. - : Je ferais mieux de partir avant qu’il arrive. - Faire mine de... : faire croire que l’on fait une chose alors qu’on en fait une autre. - Faire miroiter : donner de faux espoirs. - Faire une montagne de quelque chose : dramatiser à outrance. - Faire montre de : montrer (de la patience, du respect…). - Faire mouche : toucher la cible visée (sens propre et figuré). - Faire d’une mouche un éléphant : exagérer, aller trop loin. - Faire la moue : ne pas être content. - Faire le mur : s’évader. - Faire naufrage : se dit d’un bateau qui coule en mer ou qui s’échoue sur une plage. Par extension, se dit de toute entreprise qui échoue : son mariage a fait naufrage. - Faire la navette : faire des allers et retours entre deux points. - Faire obstruction : se mettre en travers. - Faire de l’œil à qqn : faire un signe de l’œil à quelqu’un. - Faire office de : occuper une fonction qui, habituellement, n’est pas la sienne. - Faire opposition : littéralement, s’opposer à qqc. Se dit lorsqu’on veut déclarer la perte d’une carte bancaire, d’un chéquier… - Faire de l’or en barre : gagner beaucoup d’argent. - Faire partie de qqc : être inclus dans. - Faire une passe : au sens commun, passer un ballon à qqn ; en terme de prostitution, recevoir un client. - Faire patte de velours : se montrer aimable malgré une colère intérieure. - Faire la peau à qqn : tuer qqn. - Faire peau neuve : devenir quelqu’un de nouveau. - Faire peine : provoquer de la peine. - Faire pencher la balance en faveur de : donner sa préférence à. - Faire pénitence (religion) : reconnaître sa faute et accepter la punition qui en découle. - Faire péter la sous-ventrière (argot) : beaucoup manger. - Faire des petits : procréer, se multiplier. - Faire peur à qqn : provoquer en la personne une peur. - Faire du pied à qqn : lui toucher le pied pour lui dire quelque chose ou entrer en contact avec lui. - Faire le pied de grue : attendre debout. - Faire des pieds et des mains : se démener. - Faire pipi (enfantin) : uriner. - Faire pitié : provoquer de la pitié. - Faire place : s’écarter pour laisser de la place. - Faire place nette : se débarrasser des choses (ou des gens) que l’on considère inutiles. - Faire plaisir : faire une action dans le but de rendre service, d’aider, ou simplement d’amener du plaisir. - Faire le plein : remplir le réservoir d’essence d’une voiture. - Faire la pluie et le beau temps : avoir un pouvoir absolu sur les choses. - Faire les poches : voler, dérober. - Faire le poireau : attendre qqn pendant longtemps. - Faire le pont : ne pas retourner travailler dans la période entre une fête légale et un week-end. - Faire du pouce : faire de l’auto-stop. - Faire un prix : vendre moins cher. - Faire du prosélytisme : tenter de convaincre qqn à tout prix. - Faire les quatre cents coups : faire bêtise sur bêtise. - Faire qqc à qqn : lui provoquer une émotion, une réaction. - : Que peut bien vous faire que je sois content ou non ! - Faire la queue : attendre son tour. - Faire une queue de poisson : se mettre juste devant qqn (particulièrement en voiture). - Faire revenir : faire cuire dans un corps gras. - Faire ripaille : manger. - Faire risette (enfantin) : sourire. - Faire des ronds dans l’eau : passer son temps à ne rien faire. - Faire des ronds de jambe : se montrer servile. - Faire route : réaliser l’action de se rendre à un endroit précis. - Faire des salades : raconter des choses fausses. - Faire salle comble : remplir la salle. - Faire un saut chez qqn : passer chez qqn. - Faire semblant : simuler. - Faire sensation : impressionner. - Faire des siennes : faire des bêtises. - Faire silence : se taire, ne plus faire de bruit. - Faire en sorte que… : agir de telle façon que… - Faire la sourde oreille : ne rien vouloir écouter. - Faire surface : 1°) remonter à la surface de l’eau ; 2°) se réveiller. - Faire un tabac : avoir une réussite extraordinaire. - Faire table rase : recommencer depuis le début. - Faire tache d’huile ou Faire tache d’encre : s’amplifier. - Faire la tête : ne pas être content. - Faire tilt : déclencher une compréhension subite. - Faire un tonneau : se dit, lors d’un accident, quand la voiture se renverse sur le côté. - Faire du tort à qqn : mal agir envers une personne. - Faire un tour : aller se promener. - Faire le tour du propriétaire : visiter une maison. - Faire tourner en bourrique : énerver au plus haut point. - Faire trempette (familier) : se baigner. - Faire le trottoir : se prostituer. - Faire son trou : se faire une place dans la vie. - Faire la une : passer en première page d’un journal. - Faire usage de qqc : utiliser la chose en question. - Faire de vieux os : vivre longtemps. Voir aussi ne pas faire de vieux os. - Faire voile : naviguer d’un endroit à un autre. - Faire les yeux doux : se montrer très gentil à l’égard de qqn. - Faire des yeux de merlan frit : avoir un regard niais. - Faire les yeux ronds : être très étonné de quelque chose. - Fasse le ciel que… : pourvu que… - Il pourrait bien se faire que… : il est possible que… - Le (ou la) faire à : agir d’une certaine façon. - Il nous l’a fait à la Gabin - : Tu vas voir, je vais t’la faire à l’épat. (arg) - N’avoir que faire de qqn ou de qqc : s’en désintéresser totalement. - Ne faire ni chaud ni froid : n’avoir aucun effet, ne provoquer aucune réaction. - N’en faire qu’à sa tête : agir comme bon nous semble. - N’en rien faire : refuser de faire la chose dont il s’agit. - : — Passez, je vous en prie ! — Je n’en ferai rien ! Après vous ! - Ne pas faire dans la dentelle : agir de façon brutale, sans faire attention. - Ne pas faire de mal à une mouche : être très gentil. - Ne pas faire de quartier : être impitoyable. - Ne pas faire de vieux os : ne pas rester longtemps, partir. - Ne pas faire son âge : paraître plus jeune qu’on ne l’est en réalité. - Ne rien faire de ses dix doigts : être paresseux. - Phrase toute faite : façon de parler particulière qui est consacrée par l’usage. - Rien à faire : 1°) ça ne m’intéresse pas ; 2°) on ne peut plus rien faire. - Savoir y faire : savoir s’y prendre. - : Il n’y a pas à dire, tu sais y faire avec les chevaux. - Se faire appeler Arthur : se faire engueuler. Autres expressions ayant le même sens : se faire remonter les bretelles, se faire tirer les oreilles. - Se faire de la bile, des cheveux blancs, du mouron, du mauvais sang, du souci, du tintoin… : s’inquiéter. - Se faire son cinéma : phantasmer que une situation. - Se faire des fausses idées : se tromper sur quelque chose. - Se faire des films : s’imaginer des choses fausses. - Se faire fort de... : parier que l’on est capable de réaliser la chose dite. - Se faire la main : s’entraîner. - Se faire la malle : partir. - Se faire une raison : accepter une situation. - Se faire une toile : aller au cinéma. - Se laisser faire : ne pas se défendre. - Si fait : façon de parler elliptique qui, dans une réponse, sert à affirmer fortement ce qu’un autre nie ou met en doute. - : — Vous ne me connaissez pas ? — Si fait, je vous connais bien. - : — Vous ne voulez pas ? — Si fait. - Tant qu’à faire… : puisqu’on n’a pas d’autre choix… - Trop en faire : exagérer. - Vite fait, bien fait : expression qui s’emploie pour dire qu’une chose facile a été rapidement effectuée.

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